Conclusion

Les automates cellulaires sont des structures abstraites qui permettent d'étudier des univers virtuels dont on maîtrise l'ensemble des lois. Ils contribuent à la connaissance de notre propre Univers : « Ainsi, les systèmes physiques et biologiques complexes peuvent-ils reposer sur les mêmes classes universelles que les modèles mathématiques idéaux fournis par les automates cellulaires. La connaissance du comportement des automates cellulaires peut amener à des résultats plus généraux concernant le comportement des systèmes naturels complexes 1. »

La capacité de certains automates cellulaires à supporter des machines de Turing, soit leur capacité à construire des structures arbitrairement complexes n'est pas suffisante pour conclure à la possibilité d'apparition de structures « vivantes » au sein de ces univers. De même, la généralisation de certains des comportements des automates cellulaires à notre Univers peut s'avérer hâtive. Toutefois, et en guise de conclusion, je laisse à votre réflexion les deux images suivantes.


D'après S. Levy, Artificial Life, Penguin, 1992.

Le flocon de neige de Norman Packard


Langton ed., Artificial Life an overview, MIT press, 1997.

La texture d'un vrai coquillage et son équivalent généré par un automate cellulaire


1. Wolfram S., 1984, idem.